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about
À l’été 2012, je me suis procuré une belle petite basse Fender Mustang. En arrivant à la maison, j’ai posé des cordes à mon goût dessus et je suis allé sur la galerie, au soleil, pour jouer avec mon nouvel instrument pas branché.
Deux mélodies sont apparues aussitôt, que j’ai collées ensemble, comme elles fonctionnaient bien ensemble. Sont nées les parties de basse de l’introduction/couplets et pré-refrains de « Braise » qui allaient déterminer les accords du morceau. Dans les semaines suivantes, j’ai trouvé la partie de basse du refrain.
En studio à Lafayette, comme la chanson n’était toujours pas complète du côté des paroles, j’ai simplement assemblé les parties que j’avais en sachant comment la chanson allait être, à peu près, et j’ai joué la basse en même temps que Peter DeHart jouait la batterie. J’aime me rappeler à quel point Peter se demandait où on allait, ne sachant pas ce qui était le refrain ou le couplet. J’ai hâte qu’il entende le résultat final. De retour à Montréal, on a seulement gardé la batterie, fait rejouer la basse par Mark Hébert et ajouté toutes les autres couches par-dessus. PLUSIEURS couches : cuivres, piano, guitares, percussions ainsi que les voix d’Amélie Geoffroy, Mara Tremblay, Victoria Lord et de Mark.
Plusieurs versions du texte ont existé. Tout a commencé par cette phrase, « T’es belle comme la braise » qui était apparue un jour dans ma tête, que j’avais notée quelque par et laissée de côté pour les jours où j’allais fouiller dans mes notes pour écrire des textes. Comme je n’étais jamais complètement satisfait, qu’il manquait toujours une phrase quelque part et que les sessions s’étalaient sur plusieurs mois, j’ai eu la chance d’avoir du recul et de pouvoir réviser le texte et enregistrer de nouvelles versions au fil des semaines, jusqu’à obtenir ce que l’on entend maintenant. C’est fascinant, la braise.
Je suis une pierre qui roule de mousse en mousse
De ruelle en ruelle où l’asphalte pousse
Longtemps j’ai erré parmi les nues
Espérant l’Étoile où brûler les voiles
Tu m’es apparue
Et j’ai su
Que c’était toi pour moi
Moi pour toi
T’es…
Belle Belle
Si belle…
Belle Belle
Belle comme la braise, belle comme la braise
J’étais un homme adorant les flammes
Celles que l’on cueille par télégramme
Il devait bien y en avoir
Une qui me sortirait du noir
Et je t’ai lue
Et je savais
Que les mots de ton feu
me combleraient
me chaufferaient
supported by 9 fans who also own “Belle comme la braise”
Un album exceptionnel. Touchant les cordes les plus sensibles de l'être. Atteignant le paroxysme de la libération individuel. La révolution commence ici... dada
Aussie cosmonauts teleport their art rock to the dancefloor, expanding their spaced-out sound with elements of disco and synthpop. Bandcamp New & Notable Aug 17, 2022
